Joyeux Noel!

Said the night wind to the little lamb:
“Do you see what I see?
Way up in the sky, little lamb
Do you see what I see?
A star, a star, dancing in the night
With a tail as big as a kite
With a tail as big as a kite”

Said the little lamb to the shepherd boy:
“Do you hear what I hear?
Ringing through the sky, shepherd boy
Do you hear what I hear?
A song, a song, high above the trees
With a voice as big as the sea
With a voice as big as the sea”

Said the shepherd boy to the mighty king:
“Do you know what I know?
In your palace warm, mighty king
Do you know what I know?
A Child, a Child shivers in the cold
Let us bring Him silver and gold
Let us bring Him silver and gold”

Said the king to the people everywhere:
“Listen to what I say!
Pray for peace, people everywhere!
Listen to what I say!
The Child, the Child, sleeping in the night
He will bring us goodness and light
He will bring us goodness and light”

Le crépuscule des dieux § Залезът на боговете Episode II

Dans l’épisode précèdent Odin, le chef des dieux guerriers et sa femme Frigg discutent des deux mauvaises nouvelles : le loup Fenrir devient de plus en plus grand et cruel, à tel point que les dieux n’osaient plus le nourrir, et les pommes sacrées Idunn ont disparu.
Ainsi, Odin envoie son fils Thor à mèner l’enquête dans le Midgard.

Thor pense que Loki est coupable de la disparition et va a sa recherche.
Lors de son voyage Thor s’arrête pour diner et se reposer chez Roskva. Le matin son marteau magique est disparu. Il découvre aussi qu’un de ses deux boucs boite.  Ces boucs l’accompagnent partout et leur secret est qu’ils peuvent servir à Thor pour nourriture et chaque fois que ceci arrive, il peut leur redonner vie si tous leur os sont intacts. Mais quand Roskva les a préparés la nuit précédente elle a cassé accidentellement un os. Il doit continuer son voyage sans marteau et avec son bouc qui boite.
Il troue Loki dans la foret. Ce dernier est en train de chasser de poisson pour se procurer le repas. Lors que Thor explique à Loki ce qu’est arrivé le saumon est beaucoup de temps sur le feu mais ne cuit pas. Loki nie toute participation à l’enlèvement de Idunn et les pommes.

“Je ne comprends pas, marmonna-t-il. Ce poisson devrait être cuit depuis longtemps…
– Qu’est-ce que tu me chantes encore ? s’emporta Thor.
– Je te jure que ce n’est pas une de mes farces. Je n’y suis pour rien. »
Aussitôt, on entendit un grand battement d’ailes au-dessus d’eux. Un aigle était posé sur la branche d’un arbre et les fixait d’un oeil malicieux.
« Bonjour messieurs ! s’exclama-t-il. Loki a raison, c’est moi le responsable.
– Oiseau de malheur ! cria Thor. Comment oses-tu m’empêcher de dîner ?!
– Vas-y Thor, s’écria Loki. Assomme-le avec ton marteau ! »
Et Thor se retourna vers lui, bien embêté.
« Eh ben… bégaya-t-il. C’est-à-dire que… On me l’a volé.
– On a volé Mjöllnir ?
– Je vous propose un marché, dit l’aigle. Si vous me donnez la première bouchée de votre repas, alors je briserai mon sortilège et le saumon pourra cuire. Qu’en dîtes-vous ?
– Moi, je ne lui fais pas confiance à ce piaf. » murmura Loki. Mais Thor avait trop faim, et il accepta. L’oiseau prononça une étrange formule magique et les dieux constatèrent que le saumon cuisait normalement. Pour tenir sa parole, Thor donna le poisson à l’aigle pour qu’il ait la première bouchée… mais l’animal engloutit tout le saumon d’un seul coup, et n’en rendit que la carcasse.
« Tu t’es bien moqué de nous ! s’écria Thor. Viens par-là, gouter de mon poing ! »”

Le crépuscule des dieux § Залезът на боговете

J’ai eu le plaisir de faire quelque illustration pour le spectacle pour enfants de Jean-Félix Milan – Tsemeris « Le crépuscule des Dieux » qui se joue en ce moment.


Ca se passe tous les samedis à 15h jusqu’au 17 mars au Repaire de la Comédie (Lyon)

Voici l’introduction…

Имах удоволствието да създам няколко илюстрации за детския спектакъл на Жан-Феликс Милан – Цемерис, “Залезът на Боговете”, който се играе в този момент. Ето и въведението…

Dans le monde d’Asgard, assis sur son immense trône de pierre, Odin, le chef des dieux guerriers qu’on appelait les Ases, était de mauvaise humeur. Cela faisait maintenant trois ans que l’hiver s’était installé sans que l’été ne le remplace jamais. Ce phénomène l’inquiétait, mais un autre problème l’effrayait plus encore : le loup Fenrir devenait de plus ne plus grand et cruel, à tel point que les dieux n’osaient plus le nourrir. Ils avaient essayé de l’attacher à deux reprises, mais le monstre avait brisé ses liens sans le moindre effort.
Sa femme, Frigg, entra dans la salle du trône. Elle aussi avait l’air inquiète.
« Odin, j’ai de mauvaises nouvelles. Les pommes sacrées ont disparu, et Idunn avec elle. Je crois qu’elle a été kidnappée. »

Texte et mise en scène Jean-Félix Milan Tsemeris tsemerys.fr

Contes de Languedoc-Roussillon. Le berger Jean de las cabras

Il était une fois un vieux berger qui possédait un grand troupeau de chèvres et de moutons dans un petit village aux maisons de tuiles rouges. Il faisait paître son troupeau dans les vertes plaines qui entouraient le village et dont les herbages avaient un goût de sel car le village était très proche de la Grande Bleue.

Jean, était un vieux monsieur plein d’expérience et qui vivait avec ses moutons dans une grande bergerie aux confins du village. C’était un homme très pieux qui aimait à chanter de cantiques en l’honneur de Dieu, le soir à ses brebis dans la bergerie. Peut être pensait-il les protéger car il était lui aussi « le bon pasteur de son troupeau » !

Il était parfois accompagné par Jacques  un petit enfant de la famille qui l’aidait à garder son grand troupeau avec ses deux chiens Trompette et Clairon  .L’été lorsque le soleil brûlait les plaines et les champs, il avait l’habitude d’effectuer une transhumance avec son troupeau vers les montagnes pyrénéennes toutes  proches. Ce séjour montagnard était très bénéfique pour ses bêtes car pendant quelques mois elles ne mangeaient que de la bonne herbe grasse et verte car en altitude la température était plus clémente et surtout plus fraîche. A la fin de l’été, il redescendait de ses montagnes  pour passer l’hiver plus chaudement dans son village du midi tout encore brûlant des mois d’été. Il arrivait à la fin des vendanges des vignes si bien qu’il flottait dans l’air des effluves de raisins écrasés, donnant une ambiance de fête dans toute la région. Les vignes étant vendangées, les bergers étaient autorisés à pénétrer dans le vignoble afin que le troupeau puisse se délecter des dernières grappes de bon raisin laissés à la vendange parce qu’elles n’étaient pas encore assez mûres pour en faire du bon vin.

Tout allait ainsi très bien pour Jean de la Cabras il aimait ses bêtes par dessus tout, il les soignait, il aidait les brebis à mettre bas et veillait à la bonne santé de ses moutons et chèvres. Il traire ses chèvres pour boire le bon lait sucré et parfumé par les raisins ou au goût d’herbes salées, il faisait aussi de bons fromages qu’il vendait au marché du village.

Un jour qu’il était dans ses montagnes pyrénéennes, le troupeau paissant librement en altitude sous la garde de trompette et clairon ,on entendit des aboiements furieux et une galopade gigantesque dans toute la montagne.

Jean de las Cabras se précipita pour voir ce qu’il s’était passé et il vit avec horreur deux brebis égorgées au milieu d’un près d’herbe bien verte.

Il comprit tout de suite ce qu’il s’était passé !on lui avait raconté qu’un énorme loup, venu d’on ne sais où, probablement des forêts espagnoles, rodait dans les parages. Cependant comme Jean venait tous les ans dans les parages il n’y avait pas prêté attention. Il se dit furieux que cela n’arrivera plus. Je vais enfermer mes brebis dans le parc la nuit sous la garde de mes deux chiens fidèles. Ainsi fut fait et pendant quelques semaines plus de problème !plus de loup celui-ci avait dû partir ailleurs. Jean décida de relâcher ses brebis dans la montagne, en liberté, afin qu’elles profitent de la bonne herbe bien apétissante. Des jours passérent tranquillement sous un climat très doux on arrivait à la fin de l’été.

Un matin cependant mauvaise nouvelle, Jean accourt et trouve à nouveau deux moutons égorgés ! « Ah ! ca suffit maintenant » dit-il je vais régler le problème moi-même. Il décida de tendre un piège au loup. Il creusa une grande fosse, grande comme son chalet de montagne appuyé à une paroi rocheuse. Il recouvrit sa fosse de branchages et d’herbe afin de cacher cette fosse, on ne voyait pas la différence avec le sol naturel !

Il attacha à un piquet sa plus belle biquette afin qu’elle serve d’appât au loup. La pauvrette, toute seule, attachée à son piquet pleurait et bêlait sur sa corde pour tenter de s’échapper mais n’y parvenait pas. Elle cria tant qu’elle finit par attirer le loup tout heureux de cette aubaine, de croquer enfin une belle biquette!

Le voilà avançant en catimini vers sa proie qui pleurait de plus belle sentant le danger qui la menaçait. Le loup énorme, la gueule ouverte, les dents saillantes, les canines proéminentes, la langue pendante et les yeux de braise, se tassa sur lui-même prêt à bondir.

Soudain, il jaillit d’un bon gigantesque, s’envola vers la chevrette mais au moment d’atterrir à côté d’elle pour la dévorer, le sol lui manqua, et sous son poids les branchages cédèrent et le loup traversa le sol pour se retrouver quelques mètres plus bas au fond de la fosse. Il a essayé vainement de grimper pour ressortir du piège mais les parois verticales ne lui permettaient pas de planter ses énormes griffes dans le roc.
Il se fatigua ainsi jusqu’au matin et la pauvre chevrette qui c’était évanouie de peur reprenait petit à petit ses esprits. Le jour s’était levé quand Jean vins voir si son piège avait fonctionné, et quelle ne fut pas sa joie de voir le loup au fond du trou ! Je lui dis : « tu vois, tu te croyais malin ! eh bien te voilà bien puni et tu vas rester là pour purger ta peine ! »
Le loup furieux avait bien voulu attaquer les gens mais il était unpuissant.

Jean décida d’humilier cette assassin de brebis afin de lui donner une bonne leçon. Il fit défiler les brebis et les chèvres toute la journée pendant le reste de son séjour à la montagne au bord de la fosse.

Les brebis se moquaient « ´bé ´bé l’idiot’ béééé’ tu es bien malin dans le trou ´bé ». Le loup affamé s’afaiblissait et devenait triste d’être moqué de la sorte par les brebis. Jean venait tous les jours le soir et lui faisait la leçon lui demandant s’il n’avait pas honte de s’attaquer à ses pauvres brebis sans défense ! Trompette et Clairon le menaçaient de lui arracher la peau s’il ressortait du trou !
À la fin de l’estive, le loup complètement abattu demanda grâce à Jean et s’excusa auprès du troupeau d’avoir été un méchant prédateur et prétextant qu’il avait très faim et que lui aussi avait une famille à nourrir.

Jean, après avoir concerté ses chiens et son troupeau, décida de faire grâce au loup. Après lui avoir fait une dernière fois la leçon en le menaçant d’être moins clément la prochaine fois, il descendait une échelle dans la fosse pour permettre au loup de sortir.


Une fois dehors, accompagné par Jean et ses chiens, il fut condamné à traverser tout le troupeau, tout penaud qui se moquait de lui. Le loup s’enfonça dans la forêt et l’on entendit plus parler de lui. Tout maigre, il était certainement retourné en Espagne où il a dû raconter sa mésaventure car on ne revit plus aucun loup dans la région. Jean rentra chez lui avec son troupeau et tout le monde fut très heureux de retrouver la bergerie bien chaude pour l’hiver qui se profilait.


Tric trac mon count es acabat.

de Jean-Claude Rodella

Contes de Languedoc-Roussillon

Je travaille depuis quelque mois sur un recueil de très beaux contes écrits par Jean-Claude Rodella, qui a mis dedans la sagesse des paysans et la magie de la nature de sa région Languedoc-Roussillon. C’est avec grand plaisir que je découvre ces fables et j’en partagerai dans les semaines prochaines quelque image ici.

Souvenirs du Printemps pour la bienvenue Automne

Or, en m’éveillant un matin, j’aperçus par ma fenêtre, au-dessus des maisons voisines, la grande nappe bleue du ciel tout enflammée de soleil. Les serins accrochés aux fenêtres s’égosillaient; les bonnes chantaient  à tous les étages; une rumeur gaie montait de la rue; et je sortis, l’esprit en fête, pour aller je ne sais où.

Guy de Maupassant, Au printemps

in your house…

Some house fairies from the anglo-saxon folklore:

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A brownie or broonie (Scots), also known as a brùnaidh or gruagach (Scottish Gaelic), is a household spirit from British folklore that is said to come out at night while the owners of the house are asleep and perform various chores and farming tasks. The human owners of the house must leave a bowl of milk or cream or some other offering for the brownie, usually by the hearth. Brownies are described as easily offended and will leave their homes forever if they feel they have been insulted or in any way taken advantage of. Brownies are characteristically mischievous and are often said to punish or pull pranks on lazy servants. If angered, they are sometimes said to turn malicious, like boggarts.
(…)
Wikipedia

Boggart is one of numerous related terms used in English folklore for either a household spirit or a malevolent genius loci inhabiting fields, marshes or other topographical features.The household form causes mischief and things to disappear, milk to sour, and dogs to go lame.
(…)
Wikipedia

Bwbach “bogy, scarecrow.” A Welsh household fairy which may be helpful or mischievous. It is a scold to teetotalers and dissenting ministers. The bwbach is best known in the three Glamorganshires.
(…)
Encyclopedia mythica

Au comptoir (Prétextes)

Un soir, sur les boulevards où je me promenais avec G***, je m’entendis appeler par mon nom. Je me retournai: c’était Wilde. Ah! combien il était changé!… «Si je reparais avant d’avoir écrit mon drame, le monde ne voudra voir en moi que le forçat», m’avait-il dit. Il était reparu sans drame et, comme devant lui quelques portes s’étaient fermées, il ne cherchait plus de rentier nulle part; il rôdait. Des amis, à plusieurs reprises, avaient tenté de le sauver; on s’ingéniait; on l’emmenait en Italie… Wilde échappait bientôt; retombait. Parmi ceux demeurés le plus longtemps fidèles, quelques-uns m’avaient tant redit que «Wilde n’était plus visible…», je fus un peu gêné, je l’avoue, de le revoir et dans un lieu où pouvait passer tant de monde.—Wilde était attablé sur la terrasse d’un café. Il commanda pour G*** et pour moi deux cocktails… J’allais m’asseoir en face de lui, c’est-à-dire de manière à tourner le dos aux passants, mais Wilde, s’affectant de ce geste qu’il crut causé par une absurde honte (il ne se trompait, hélas! pas tout à fait):

—«Oh! mettez-vous donc là, près de moi, dit-il, en m’indiquant, à côté de lui, une chaise; je suis tellement seul à présent!»

comptoir2

Préxetes André Gide

Vents. Le Jardin du Paradis § Райската градина

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Il faut donc passer par le chemin de la mort pour arriver au Paradis ?” demanda le prince.

Mais le Vent d’Est, sans répondre, fit un signe de la main et montra une magnifique lumière bleue qui brillait du côté où ils se dirigeaient. Les blocs de pierre se transformèrent peu à peu en brouillard, et ce brouillard finit par devenir aussi transparent qu’un nuage blanc et mince, éclairé par la lune. Nos voyageurs se trouvaient dans une atmosphère douce et délicieuse comme celle des montagnes, parfumée comme celle d’une vallée de rosiers.

The window

window bonifacio

Yon little Tree, yon blooming Apricocke;
How I would spread, and fling my wanton armes
In at her window; I would bring her fruite
Fit for the Gods to feed on: youth and pleasure
Still as she tasted should be doubled on her,
And if she be not heavenly, I would make her
So neere the Gods in nature, they should feare her,

And then I am sure she would love me.

The Two Noble Kinsmen

by William Shakespeare and John Fletcher

Cache-cache avec la Befana § Чакайки Бефана § Aspettando la Befana

Sta per arrivare!

dietro la porta6 meno giallo

 

Вещицата Бефана идва винаги на 6 януари и може да бъде забелязана на метла в небето или оставяйки бонбони за послушните и въглища за непослушните деца в чорапите! Да, малко като дядо Коледа.

По някакво (случайно) съвпадение на същата дата влъхвите са засвидетелствали почитта си с дарове на малкия Иисус.

 

La petite sirene § Малката русалка

mermaid

Elle nous a donné un couteau. Le voici. Regarde comme il est aiguisé…. Avant que le jour ne se lève, il faut que tu le plonges dans le cœur du prince et lorsque son sang tout chaud tombera sur tes pieds, ils se réuniront en une queue de poisson et tu redeviendras sirène. Tu pourras descendre sous l’eau jusque chez nous et vivre trois cents ans avant de devenir un peu d’écume salée. Hâte-toi! L’un de vous deux doit mourir avant l’aurore. Notre vieille grand-mère a tant de chagrin qu’elle a, comme nous, laissé couper ses cheveux blancs par les ciseaux de la sorcière. Tue le prince, et reviens-nous. Hâte-toi! Ne vois-tu pas déjà cette traînée rose à l’horizon? Dans quelques minutes le soleil se lèvera et il te faudra mourir.

Hans Christian Andersen

The Dancing Lessons Biglemoi

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“– Je conseille à Monsieur un tempo d’atmosphère, dans le
style de Chloé, arrangé par Duke Ellington, ou du Concerto pour
Johnny Hodges… dit Nicolas. Ce qu’outre-Atlantique on
désigne par moody ou sultry tune. “

(…)

“En principe, le danseur et la danseuse se tiennent à
une distance moyenne l’un de l’autre.
Avec un air lent, on peut arriver à régler l’ondulation de telle
sorte que le foyer fixe se trouve à mi-hauteur des deux
partenaires : la tête et les pieds sont alors mobiles. C’est le
résultat que l’on doit obtenir théoriquement. Il est, et c’est
regrettable, advenu que des personnes peu scrupuleuses se sont
mises à danser le biglemoi à la façon des Noirs, sur tempo
rapide.”

Boris Vian “L’écume des jours”

Чешма

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Чешмата има особено значение и символика в българската традиция. Тя е извор на живот и място за приказки, среща на влюбените, където стари и млади, жени и мъже, богати и бедни се спират за да утолят жаждата си и да напълнят стомните си. В миналото богатите и видни жители безвъзмездно давали пари за построяването на чешма, за да оставят следа и да дарят нещо ценно на техните съграждани.

Легенди разказват, че за да се избегне лоша орис в чешмата трябва да се вгради сянката на добра, лична девойка. Жестока е тази легенда защото остави ли момата сянката си в студения камък полинява. Но водата така тече чиста и носи живот на цялото село.

La fontana è un simbolo speciale nella tradizione bulgara. Si tratta di una fonte di vita e un luogo per parlare, punto d’incontro degli innamorati, dove giovani e anziani, uomini e donne, ricchi e poveri si fermano per dissetarsi e riempire le loro brocche. Nel passato, le persone ricche e i padroni donavano i loro soldi per costruire una fontana lasciando una tracia, qualcosa di prezioso ai loro concittadini.

La legenda dice che per essere evitata la cattiva sorte nella fontana si deve integrare l’ombra di una giovane e bella ragazza. E’ crudele questa tradizione, perché lasciata l’ombra nelle pietre fredde della fontana la ragazza si ammalava. E l’acqua scorreva pura e portava la vita nel villaggio.

Sputnik Sweetheart I

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Were you asleep?” Sumire asked.

Um,” I groaned and instinctively glanced at the alarm clock beside my bed. The clock had huge fluorescent hands, but I couldn’t read the time. The image projected on my retina and the part of my brain that processed it were out of sync, like an old lady struggling, unsuccessfully, to thread a needle. What I could understand was that it was dark all around and close to Fitzgerald’s “Dark Night of the Soul”.

Back to End House

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“Freddie, give me your wrist watch as as a souvenir, will you?”

Slowly Frederica unclasped the jeweled watch from her wrist and handed it to Nick.

“Thanks. And now I suppose we must go through with this perfectly ridiculous comedy.”

“The comedy you planned and produced in End House. Yes but you should not have given the star part to Hercule Poirot. That, Mademoiselle, was your mistake your very grave mistake.”

Peril at End House, by Agatha Christie

Maria, Dubliners

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The matron had given her leave to go out as soon as the women’s tea was over and Maria looked forward to her evening out. The kitchen was spick and span: the cook said you could see yourself in the big copper boilers. The fire was nice and bright and on one of the side-tables were four very big barmbracks. (…)

Maria was a very, very small person indeed but she had a very long nose and a very long chin. She talked a little through her nose, always soothingly: “Yes, my dear,” and “No, my dear.”

Clay,  James Joyce

Evil under the Sun § Зло под Слънцето

 

Stepmothers! It was rotten to have a stepmother, everybody said so. And it was true! Not that Arlena was unkind to her. Most of the time she hardly noticed the girl. But when she did, there was a contemptuous amusement in her glance, in her words. The finished grace and poise of Arlena’s movements emphasized Linda’s own adolescent clumsiness. With Arlena about, one felt, shamingly, just how immature and crude one was.

evil under the sun

Agatha Christie