La petite sirene § Малката русалка

mermaid

Elle nous a donné un couteau. Le voici. Regarde comme il est aiguisé…. Avant que le jour ne se lève, il faut que tu le plonges dans le cœur du prince et lorsque son sang tout chaud tombera sur tes pieds, ils se réuniront en une queue de poisson et tu redeviendras sirène. Tu pourras descendre sous l’eau jusque chez nous et vivre trois cents ans avant de devenir un peu d’écume salée. Hâte-toi! L’un de vous deux doit mourir avant l’aurore. Notre vieille grand-mère a tant de chagrin qu’elle a, comme nous, laissé couper ses cheveux blancs par les ciseaux de la sorcière. Tue le prince, et reviens-nous. Hâte-toi! Ne vois-tu pas déjà cette traînée rose à l’horizon? Dans quelques minutes le soleil se lèvera et il te faudra mourir.

Hans Christian Andersen

THE GOBLIN AND THE HUCKSTER § Джуджето и бакалинът

bakalinyt

From the book shot forth a ray of light which grew broad and full, like the stem of a tree, from which bright rays spread upward and over the student’s head. Each leaf was fresh, and each flower was like a beautiful female head; some with dark and sparkling eyes, and others with eyes that were wonderfully blue and clear. The fruit gleamed like stars, and the room was filled with sounds of beautiful music. The little goblin had never imagined, much less seen or heard of, any sight so glorious as this. He stood still on tiptoe, peeping in, till the light went out in the garret. The student no doubt had blown out his candle and gone to bed; but the little goblin remained standing there nevertheless, and listening to the music which still sounded on, soft and beautiful, a sweet cradle-song for the student, who had lain down to rest.

“This is a wonderful place,” said the goblin; “I never expected such a thing. I should like to stay here with the student;” and the little man thought it over, for he was a sensible little spirit. At last he sighed, “but the student has no jam!”

Hans Christian Andersen

La malle volante

Quelle drôle de malle! si on appuyait sur la serrure, elle pouvait voler.

C’est ce qu’elle fit, et pfut! elle s’envola avec lui à travers la cheminée, très haut, au-dessus des nuages, de plus en plus loin.
(…)
Grand Dieu!…et puis, il arriva au pays des Turcs.

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Hans Christian Andersen