Back to End House

endhouse

 

“Freddie, give me your wrist watch as as a souvenir, will you?”

Slowly Frederica unclasped the jeweled watch from her wrist and handed it to Nick.

“Thanks. And now I suppose we must go through with this perfectly ridiculous comedy.”

“The comedy you planned and produced in End House. Yes but you should not have given the star part to Hercule Poirot. That, Mademoiselle, was your mistake your very grave mistake.”

Peril at End House, by Agatha Christie

Playground love

playground love.jpg

I’m a high school lover, and you’re my favorite flavor.
Love is all, all my soul.
You’re my Playground Love.
Yet my hands are shaking.
I feel my body remains tense,
No matter, I’m on fire.
On the playground, love.
You’re the piece of gold that flushes all my soul.
Extra time, on the ground.
You’re my Playground Love.

Dans un cafe a rue Bonaparte

 

cafe a rue bonaparte

Tant d’étoiles sur terre et tant de fleurs au ciel
Tout ça avec vous
Ça me rendra fou
Nous irons danser et nous irons traîner
En passant le temps à s’aimer

Quand vous recevrez
Ce petit billet
Ma chérie, dites-moi que vous acceptez
Puisque je vous invite
A me suivre bien vite
Oh… venez
Venez à Cannes
Cet été

Boris Vian

Brassens dans le metro

brassens

Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts
Qu’on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents.
Mais c’est une absurdité,
Car, à la vérité,
Ils sont là, c’est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants.

Les amoureux des bancs publics

 

Pour ceux qui prennent la ligne 6 le matin…

Elephant Gun

elephant gun

If I was young, I’d flee this town
I’d bury my dreams underground
As did I, we drink to die, we drink tonight

Far from home, elephant gun
Let’s take them down one by one
We’ll lay it down, it’s not been found, it’s not around

Let the seasons begin – it rolls right on
Let the seasons begin – take the big king down

Let the seasons begin – it rolls right on
Let the seasons begin – take the big king down

And it rips through the silence of our camp at night
And it rips through the night
And it rips through the silence of our camp at night
And it rips through the silence, all that is left is all
that i hide

Beirut

Ariadne

ariadne

You like apples, don’t you?” said Joyce. ” I read you did, or perhaps I heard it on the telly.
You’re the one who writes murder stories, aren’t you?”

“Yes”, said Mrs Oliver.

“We ought to hove made you do something connected with murders. Have a murder at the party tonight and make people solve it.

Hallowe’en Party, Agatha Christie

Visitas

portuguesas 1

As Vilaças costumavam ir aos sábados a casa de um tabelião muito rico da Rua dos Calafates: eram assembleias simples e pacatas, onde se cantavam motetes ao cravo, se glosavam motes e havia jogos de prendas do tempo da senhora D. Maria I, e às nove horas a criada servia a orchata.

Eça de Queirós

Miss Marple

Old   Miss   Marple   inclined   her   head.   It   was   a   gentle   gesture   of   courtesy.   Whilst   Major
Palgrave   proceeded   with   the   somewhat   uninteresting   recollections   of   a   lifetime,   Miss
Marple peacefully pursued her own thoughts. It was a routine with which she was well
acquainted.   (…) With Major Palgrave the terms were slightly
different. (…) But the pattern was essentially the same.
An elderly man who needed a listener so that he could, in memory, relive days in which
he had been happy. Days when his back had been straight, his eyesight keen, his hearing
acute. 

marple 2

Dans le salon

The door opened and Temple announced
Lady Mary Lytton Gore and Mr. and Mrs.
Babbington and Miss Lytton Gore.
Mr. Satterthwaite supplied Miss Wills with
her cocktail and then sidled into the neighborhood
of Lady Mary Lytton Gore. He had
a weakness for titles.
Also, apart from snobbishness, he liked a
gentlewoman, and that Lady Mary most undeniably
was.au salonThree Act Tragedy by Agatha Christie

Le Dragon de l’Océan

Un vieux conte japonais raconte l’histoire d’un jeun pécheur qui, à la fin de une journée dans la mer en marchant sur la plage trouve un groupe de garçons tous reculés sur quelque chose, occupés dans un jeu très animé.

Alors, pris par la curiosité il s’approche aux enfants et voit ce qui les fait agiter : une grande tortue qui, emprisonnée n’a pas d’autre choix que de servir de jouet dans les mains des garçons cruels. L’idée de laisser l’animal à ce destin est pour le pécheur insupportable et il finit par donner tout son argent gagné de la pèche à ces enfants pour les convaincre de libérer la tortue. Ainsi, plus pauvre que avant mais le cœur léger il laisse la tortue dans l’eau et retourne dans sa petite cabane.

Quelque jour plus tard dans ses filets il trouve et reconnaît cette même tortue. Et elle s’adresse à lui avec en une langue qu’il comprend immédiatement. Elle l’invite au fond de la mer où son roi, le Dragon de l’océan lui remerciera pour avoir sauvé sa vie.

La mer est un monde merveilleux et plus ils descendent plus tout est  coloré et étonnant. Le Dragon habite dans un palais plus beau que toute demeure royale sur terre. Lui et le pécheur commencent à parler. Le temps pas et les voilà à passer les jours comme des vieux amis et tout le peuple marin s’attache au jeun homme et partage avec lui le monde merveilleux de l’eau. L’harmonie et la beauté règnent dans cet endroit, à quelque mètre du royaume des hommes.

Personne ne sait combien de temps s’enfile comme ça mais un jour le pécheur ressent la nostalgie de la terre, de son monde et de ses amis humains. Le roi est triste ainsi que tous les êtres de son royaume mais il sait qu’il ne peut pas empêcher l’homme d’obéir à ses rêves et désirs. Il le laisse partir avec une petite boite incrustée d’or et métaux précieux. C’est son cadeau, mais il prie l’homme de ne jamais l’ouvrir.

Je ne sais pas qu’est ce qu’il y avait dans la boite et si le pécheur a obéi la consigne du Dragon. En se retrouvant sous la lumière du jour et le Soleil qui l’embrasse chaleureusement il est heureux.

Ca c’est passé il y a beaucoup d’années et de royaumes mais il est peut être encore là à pécher avec ses filets et descend de temps en temps pour échanger des nouvelles et des réflexions de sagesse avec son ami le Dragon de l’Océan.tartue

O menino e o mundo

Les premières minutes les doutes commencent à s’aligner dans la tête : est-ce que ce n’est pas un peu trop enfantin ? il y aura quand même des dialogues ? les dessins vont peut-être devenir un peu plus variés et élaborés que des cercles et des traits ici et là ? c’est bien un long métrage que m’attend ? c’était quoi la durée déjà ???

Et après… ce n’est pas une révélation, un cadre, une scène particulière. Simplement, petit à petit, les lignes nettes, ces sons qui remplacent les mots et les pensées, ce motif musical qui avec ses nuances guide l’histoire et raconte les sentiments, ils font de ce petit conte un grand film. Un petit garçon devant le monde, c’est tout simple et c’est énorme. Ce petit garçon grandit et avec lui le monde qui l’entoure. Plus il avance sur son chemin plus les couleurs et les sons se multiplient, les éléments se retrouvent et rassemblent dans un tableau majestueux.

Alê Abreu a réussi de donner au cinéma d’animation un élan qui finalement lui rend toute sa complexité et richesse. Quand il y a une telle fusion entre le moyen d’expression et ce que l’artiste a à dire il a fait de l’art et le spectateur a vécu une expérience plurisensorielle, au-delà de ce dont l’intellect ou le conscient peuvent rendre compte.

O menino e o mundo est tout petit et démesuré en même temps. Tout part d’un petit point, comme le dessin dans sa création, et c’est dans ce petit point que Alê Abreu nous fait grandir et découvrir un monde. Et ce qu’est étonnant est que c’est un monde pour tous, on est tous là, dans ce point et dans cette féerie, fragile et forte comme l’héros du film.

O-Menino-e-o-Mundo-Pipoca-De-Pimenta

 L’imagination dans sa forme la plus pure donée par un dessinmenino

 

Princesse Kaguya

Isao Takahata est sorti de la lumière des projecteurs depuis 1999 quand il a réalisé Mes voisins les Yamada. Avec plaisir les amateurs du dessin animé japonais, mais aussi ceux de la culture japonaise pourront découvrir que pendant ces années il est resté imperméable au  style déjà ancré dans les productions du Ghibli.  Sa lecture du conte traditionnel connu aussi sous le titre  Le coupeur de bambou  reste en même temps fidèle à l’imagerie traditionnelle japonaise et aux dynamiques du cinéma d’animation de Miyazaki.

La lune est très présente dans la mythologie et les contes japonais et souvent elle abrite des dieux et autres créatures célestes en leur permettant d’observer la vie sur terre. C’est aussi le cas du peuple qui a envoyé Kaguya sur la Terre. Sa beauté et son esprit extraordinaires ont traversé les siècles et le conte est considéré le texte plus ancien narratif japonais.[1]

Le conte a inspiré beaucoup de dessins et peintures d’artistes japonais et a ainsi été chargée d’une esthétique folklorique qui fait désarmais partie de son essence. Voici pourquoi un dessin animé du style Le vent se lève  et Ponyo sur la falaise aurait sérieusement ôté de son charme.

Princesse Kaguya est d’une finesse rare, compte tenu du fait que le film est produit par un studio très commercial. Depuis des dizaines d’années, peu importe le nom derrière la réalisation, tous les films du Ghibli se reconnaissent par leur esthétique, et souvent par leur histoires moralistes et avec un accent mélodramatique.

Princesse Kakuya est l’exception dans tous les sens et Isao Takahata démontre savoir maitriser l’art de l’animation à la perfection. Il réussit à retenir le spectateur pendant plus de 2 heures (un temps bien supérieur à la moyenne pour un long métrage d’animation) absorbé par l’histoire et les images  fascinantes dans leur originalité et fidélité à la tradition.

Lune

[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Kaguya-hime (vu 14.08.2014)

Agatha Christie II chapitre

Et c’est là que surement une partie des nouvelles Partners in Crime a été écrite.

Greenway est une résidence qu’Agatha Christie a achetée avec son deuxième mari dans le département de Devon en Angleterre. Un lieu où le temps semble s’avoir arrêté même pour les visiteurs qui prennent leur temps pour s’en voler dans la contemplation de ce beau sauvage jardin que Agatha Christie aujourd’hui partage avec les touristes.greenway

 

Motion Factory

Une exposition sur le cinéma d’animation est toujours un événement même dans un Paris, saturé par  culture.

Une semaine avant sa fin, l’exposition remplit toujours les salles de la Gaité Lyrique. Parmi les visiteurs se comptent bien sûr beaucoup d’étudiants du milieu mais aussi professionnels et- non négligeable- beaucoup de personnes qui ne sont pas professionnellement liées à l’animation. C’est effectivement gai : ateliers, images statiques et en mouvement qui vous inondent de  sons et musique…

Le concept de l’exposition, représenter la variété d’une catégorie du cinéma contemporain,  se voit  contraint par le choix de 15 parmi tous les artistes du domaine. Une exposition collective pour représenter ce qu’on peut réunir sous le chapeau « stop-motion » conduit à une sélection délicate. Quand le but semble de donner l’idée de la richesse de cette niche cinématographique, quelques artistes peuvent avoir toutes leur qualités et mérites dans ce monde mais l’exposition leur attribue une position exclusive au détriment de l’infini qui rassemble l’animation.

C’est d’ailleurs souvent un dommage dans les expositions cinématographiques l’impossibilité de voir la vraie œuvre dans des conditions correctes. Des petits écrans réunissent des groupes de spectateurs mais qui pourraient difficilement dire d’avoir compris ce qu’ils ont vu, faute au courant incessant de visiteurs qui passe autour. Une heureuse récompense est la salle cinématographique à côté qui permet de les voir dans une solitude relative.

Il reste que ce sont des artistes remarquables, et même dans cet excès de matériaux on ressent la fascination dans le processus de création, qui donne à la nature morte une vie nouvelle cachée dans la matière choisie par chacun entre eux. gaite

Le SIDA, un problème chinois

Faut-il redire que ces « événements » ont causé des cas mortels qui pourraient remplir un entier village ?

Une épidémie du virus du SIDA dans les années ’80, ’90 dans la province chinoise Henan

Le nombre des victimes n’a jamais été officiellement déclaré mais ils ne sont pas moins de dizaines de milliers

Le SIDA “c’est une maladie comme beaucoup d’autres, par exemple les maladies cardiaques…”

GuChangwei

GU Changwei est un homme fin, de gestes mesurés et de présence sobre. A la fin de la projection de l’Amour Eternel il écoute avec modestie l’introduction du modérateur sur son œuvre et personne. « Une figure clef de la cinématographie chinoise ».  Des films comme Le Paon et And the Spring Commes ont surement laissé une trace dans la vision sur la société chinoise, franques et avec des sujets peu conventionnels. Sa sensibilité visuelle se manifeste encore antérieurement, alors qu’il est directeur de la photographie pour Adieu, ma concubine (CHEN Kaige), Les Démons à ma porte (ZHANG Yimou) ouQiu Ju, une femme chinoise (JIANG Wen).   Un artiste, qui a toujours su comment utiliser les armes du cinéma pour contester et exprimer son avis. Continue reading “Le SIDA, un problème chinois”